Le 31 août dernier, suite à la proclamation des résultats par la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap) désignant Ali Bongo Ondimba victorieux aux élections présidentielles a Gabon, des émeutes ont éclaté à travers le pays.
A Libreville, l'assemblée nationale a été incendiée, les forces de l'ordre de Bongo s'en ont pris aux manifestants en tirant à balles réelles, le QG de Jean Ping, principal candidat de l'opposition et concurrent direct de Bongo a été pris d'assaut par l'armée, l'internet aussi a été coupé... Ces émeutes qui ont duré plusieurs jours ont vu la mort de plusieurs citoyens gabonais.
A Libreville, l'assemblée nationale a été incendiée, les forces de l'ordre de Bongo s'en ont pris aux manifestants en tirant à balles réelles, le QG de Jean Ping, principal candidat de l'opposition et concurrent direct de Bongo a été pris d'assaut par l'armée, l'internet aussi a été coupé... Ces émeutes qui ont duré plusieurs jours ont vu la mort de plusieurs citoyens gabonais.
Le 29 septembre dernier à Libreville, après plusieurs jours de manifestations, le leader de l'opposition Jean Ping a lancé un appel à une journée de recueillement largement relayé sur les réseaux sociaux
<< J'invite le peuple gabonais à observer, le jeudi 6 octobre 2016, une journée nationale de recueillement pour nos morts et de compassion pour toutes les familles endeuillées, et toutes les victimes de la barbarie qui s'est abattue sur notre pays.
Nous disons non à la barbarie instaurée par les émergents >>
Un message qui a suscité une mobilisation massive des citoyens gabonais et mêmes de la diaspora qui ne comptent pas rester en marge de l'événement.
Cependant, des indiscrétions ont laissé entendre que le ministre de l'économie numérique Alain Claude Bilie-Bi-Nze aurait signifié à certains de ses proches que cet événement est voué à l'échec. Une information à ne pas prendre à la légère vu les tensions qui existent entre les deux camps. Le rendez-vous est donc pris pour le Jeudi prochain.
Puisse le Gabon retrouvé la paix
RépondreSupprimerLe problème des africains c'est les africains eux-mêmes.Je suis peiné de constater à chaque fois que le peuple soit utilisé par les autorités africaines pour assouvir leur faim et atteindre leur but. La souffrance et le bien-être du peuple n'a pas été et ne sera jamais la préoccupation des dirigeants africains. OUI à la manifestation OUI à la mobilisation OUI à la revendication OUI à l'indignation... Mais cela résoudront-elles les nombreux maux qui nous minent ??? Nous devons réarmer pour sanctionner ces dirigeants cupides qui ne pensent qu'à eux-mêmes... tweeter: @akanni00229
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