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mardi 3 janvier 2017

Bénin : Les non dits qui entravent l'effectivité de l'opération de libération des espaces publics



L’opération de libération forcée des emprises publiques, terre-pleins centraux et autres espaces publics prévue pour le lundi 02 Janvier 2017 n’a pu démarrer à Cotonou et dans les sept autres villes concernées par l’opération bien que le calendrier d’exécution soit élaboré, le comité d’exécution mis en place et les forces de sécurité publiques mobilisées pour sécuriser l’opération.

Selon quelques recoupements, le chef de l’état, le président de la république aurait souhaité s’informer davantage de la préparation et du mode d’exécution de l’opération avant son exécution pratique. Il a donc convoqué au Palais de la Marina le ministre du cadre de vie et du développement durable avec qui il tient une dernière concertation afin que l’opération se déroule de la meilleure des manières sans trop de préjudices aux citoyens.

Selon les mêmes recoupements, l’opération n’a pas aussi démarré eu égard au fait que certains citoyens continuent à s’exécuter volontairement en libérant l’espace illégalement occupé. Cette opération de libération spontanée s’est observée à plusieurs endroits dans la journée du 1er Janvier 2017, jour de fête du nouvel an et se poursuit  sur le terrain.

Aussi, l’administration préfectorale aurait décidé de faire traîner le démarrage de l’opération de déguerpissement pour permettre aux retardataires qui s’activent actuellement pour libérer l’espace public de profiter de la matinée de ce jour pour rentrer dans la légalité.

C’est dire que d’ici les heures à suivre, les équipes commises pour exécuter et assurer le bon déroulement de l’opération de déguerpissement vont descendre sur le terrain pour prêter mains fortes à ceux qui doutent encore de l’effectivité de l’opération afin de les amener à rentrer dans le rang.



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