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jeudi 20 octobre 2016

Assemblée Nationale : Contrôle de l’action gouvernementale




 Les vérités du Président Adrien HOUNGBEDJI à l’Exécutif  

Depuis l'avènement du nouveau régime au pouvoir le 06 avril 2016, les députés de la 7ème législature ont formulées au total trois (03) questions écrites, trente (30) questions orales et dix (10) questions d’actualité aux différents ministres du gouvernement de la RUPTURE. Ces questions sont presque toutes restées sans suite et aucune commission parlementaire d’information et d’enquête ni d'interpellation n'a été faite par les députés pour trouver des réponses à leurs préoccupations.

Désormais les choses vont changer et le Président du Parlement béninois a lancé les couleurs de la plus belle des manières à l'ouverture de la deuxième session ordinaire 2016 qui a débuté ce lundi 17 octobre 2016 à Porto-Novo. Les ministres  n’ont désormais aucune excuse pour ne plus répondre aux préoccupations de l’Assemblée nationale. Ainsi, le président  Adrien HOUNGBEDJI a invité le gouvernement à se plier à cette  obligation constitutionnelle.

Selon le président de l’Assemblée Nationale, toutes les questions devront être solutionnées cette semaine. Me Adrien HOUNGBEDJI avait même déclaré : «Pour donner un coup de fouet à l’exercice de nos attributions de contrôle de l’action gouvernementale, le Bureau a décidé, en concertation avec la Conférence des Présidents, de consacrer non plus seulement le jeudi après-midi, mais toute la journée du jeudi aux séances de questions écrites, orales, et d’actualité, jusqu’à apurement du stock», Il continue en affirmant que les députés ont suffisamment joué leur partition pour la consolidation de la démocratie. Et il devrait en être de même pour l’Exécutif.

Concernant le silence observé au niveau du Parlement, Me Adrien HOUNGBEDJI précise : «L’Assemblée nationale a donné, à des ministres à peine installés, le temps de s’imprégner des dossiers, pour répondre avec pertinence aux préoccupations exprimées par les députés car répondre pour répondre n’a pas de sens. Ce répit était d’autant plus nécessaire que les sujets sur lesquels portaient les interrogations, relèvent de la gestion du gouvernement précédent. Le temps du répit est maintenant révolu».


Par ces propos, le Président du Parlement semble donc siffler la fin de l’Etat de grâce en sommant les ministres de répondre aux préoccupations des députés.

1 commentaire:

  1. IL N'EST JAMAIS TROP TARD ESPÉRONS QUE CA NE SOIT PAS ÉCHAUFFEMENTS POLITIQUES NI UNE FAÇON DE METTRE LA PRESSION A L’EXÉCUTIF. SI CHAQUE INSTITUTION JOUE NORMALEMENT SON RÔLE CA CONTRIBUERA A LA BONNE GOUVERNANCE ET C'EST NOTRE DÉMOCRATIE QUI EN SORTIRA GRANDIOSE

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