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mercredi 23 novembre 2016

Bénin/Affaire SEGUB : De nouvelles sentences prononcées par le juge dans le scandale de véhicules d’occasion






Après la journée marathon du mercredi 16 novembre et la longue nuit qui a suivi dans le cadre de l’examen par la justice de l’affaire des véhicules d’occasion, le juge des libertés a reçu pour une nouvelle fois, quatre des personnes placées en détention provisoire, ce vendredi 18 novembre. Adolphe Domingo, Ganiou Olahafa, Daniel Kpossoukpè, tous travaillant pour le compte d’une société d’accueil sur les parcs des véhicules d’occasion.
Malgré cette deuxième comparution, ils n’ont pas été libérés et sont retournés en prison. Lors de l’audience du mercredi, le ministère public avait déjà requis contre eux, le placement en détention préventive. Le juge des libertés qui n’avait pas dit son dernier mot, a renvoyé les intéressés en prison, le temps que leur avocat conseil, Me Alain Orounla, comme à sa demande prépare mieux leur défense et apporte de nouveaux éléments susceptibles de les tirer d’affaires. Mais vendredi dernier, malgré les éléments en présence, le juge n’a pas trouvé opportun de les relaxer, comme il l’a fait pour la majorité des inculpés. Devant une panoplie de documents et d’éléments brandits par leur conseil, le juge a pris la décision souveraine de les priver de liberté. Sortis de prison après 48 heures de séjour, les mis en cause y sont retournés au grand dam des parents et proches et de l’avocat qui a tout mis en œuvre pour avoir gain de cause. Mais la justice en a décidé autrement. La sentence a été plutôt favorable pour le quatrième inculpé. Armand Yèhouénou, agent  assureur est sorti également de prison pour qu’il soit statué sur son cas.  Il a été placé sous contrôle judiciaire. Il est libéré après avoir payé une caution de 25 millions Fcfa. Désormais sous contrôle judiciaire, il est exigé de lui de répondre à toutes les convocations du procureur de la République, du juge d’instruction, du juge des libertés. Autres exigences: il est tenu de se présenter au juge des libertés chaque dernier jour ouvrable du mois. Il doit aussi répondre aux appels téléphoniques, remettre son passeport au greffe et payer une somme de 25 millions fcfa dans un délai de deux mois. En cas de manquement à l’une quelconque de ces exigences, il sera amené par tous les moyens devant le juge qui pourrait lui infliger une peine privative de liberté


Source : quotidien-lematinal.info

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