Gabon: 8 mesures pour résister au régime Bongo

La proclamation des résultats par la Cour constitutionnelle gabonaise le soir du 23 septembre donnant Ali Bongo Ondimba vainqueur des élections présidentielles a laissé tout un peuple dans la colère.
Des manifestations de diverses natures s'en ont suivi. Celles ci ont vu les gabonais du Gabon et de la diaspora exprimer leurs mécontentements et leurs rages face à cette nouvelle usurpation du pouvoir de Ali Bongo. Dans le même moment, de nouvelles preuves sont apparues et l'hebdomadaire français JDD a révélé que les observateurs dépêches par l'Union Européenne au Gabon ont été espionné par les services secrets de Ali Bongo (cliquer ici pour plus de détails).
Il était désormais claire que les résultats proclamés par la cour constitutionnelle relèvent de la mascarade et que Ali Bongo a truqué les élections. Jean Ping, président élu du peuple gabonais, a appelé tous les gabonais à une résistance active. Après avoir réussi un premier tour de force contre les nouvelles autorités gabonaises le jeudi 6 octobre en appelant à une journée de recueillement pour les civils gabonais assassinés lors des violences post-électorales, l’opposant, dans une déclaration, passe désormais à l’offensive avec l’annonce de huit (8) mesures concrètes pour isoler et résister au pouvoir d’Ali Bongo. Parmi ces mesures figure la création d'un Conseil Gabonais de la Résistance (CGR) qui rassemblera « tous ceux favorables à l'alternance » et qui sera également chargé de saisir Amnesty International et les mouvements des droits de l'Homme des violences post-électorales qui ont fait, selon l'opposition, plus de cent (100) morts.
Jean Ping a également appelé la communauté internationale à des sanctions ciblées contre le clan Bongo.

Voici l’intégralité de la déclaration du 7 octobre de Jean Ping :